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LE DIABLE ROUGE

de Antoine RAULT

Avec Claude Rich, Geneviève Casile,

Bernard Malaka, Alexandra Ansidei, Adrien Melin et Denis Berner

Théâtre Montparnasse

Au sommet de son pouvoir mais à la fin de sa vie, le Cardinal Mazarin achève l’éducation du jeune roi Louis XIV, sous le regard de la reine-mère Anne d'Autriche et d'un Colbert qui attend son heure.

Tous ces personnages, leurs calculs et leurs rivalités ne sont pas sans rappeler les jeux du pouvoir et ces liens étroits entre affaires publiques et vie privée dont nous sommes témoins aujourd’hui sur la scène politique.

Tant il est vrai que les régimes changent mais que les motivations des hommes restent les mêmes...

Christophe Lidon : Ce Diable rouge d’Antoine Rault interpelle notre imaginaire collectif. Quand on pense à Mazarin et à son entreprise de formation du jeune Louis XIV, on est happé par une image d’Épinal dont il faut vite sortir.

Rault entre dans le nerf, le muscle de l’histoire. Qu’est-ce que le pouvoir ? Comment crée-t-on un animal politique ? On assiste à l’action d’un homme en fin de vie, qui a entre les mains un pouvoir immense et la volonté de créer son successeur. Rault parle de la force du pouvoir commune à toutes les époques, donc de la stratégie, de la manipulation, du mensonge, de la recherche du résultat à tout prix. Contrairement à L’Antichambre de Jean-Claude Brisville, que j’ai montée la saison dernière à Hébertot, qui tendait vers une image du XVIIIème siècle jusque dans le style, la pièce de Rault met au second plan l’enveloppe, le langage du temps pour scruter les idées.

C’est davantage un spectacle sur le pouvoir que sur le XVIIème siècle, avec un fond politique et, partout sous-jacente, la volonté intense de Mazarin de retenir la vie.

L’Avant-scène : Vous montez
ce Diable rouge au Théâtre Montparnasse.

Quels sont les secrets de cette pièce ?

Bernard Malaka

Colbert

Adrien Melin

Louis XIV

Alexandra Ansidei

Marie Mancini

Denis Berner

Bernouin

Canard Enchaîné

Le Figaro Magazine du 11 octobre 2008

Peu importent les libertés que prend Antoine Rault avec l'Histoire. On n'est pas ici à la Sorbonne, on est au théâtre, dans le registre et la tradition du théâtre dit historique. Il s'agit de séduire et de divertir tout en intéressant, à condition que l'esprit soit sauf, à défaut de la lettre. Rendons hommage à l'auteur du Diable rouge à son savoir-faire et à son honnêteté. Il connaît son sujet et il s'y entend pour démêler les fils des jeux de pouvoir et mettre en scène les intrigues menées par Mazarin et Anne d'Autriche autour du mariage de Louis XIV avec l'infante d'Espagne. Il faut dire aussi qu'il dispose d'un plateau éblouissant. Claude Rich, en Mazarin, est au sommet de son talent. Quel festival, quel régal ! Une chattemite inoubliable. Geneviève Casile, en reine mère, est fidèle à elle-même. En Colbert, Bernard Malaka est austère et sournois à souhait. A leurs côtés, deux jeunes acteurs prometteurs : Alexandra Ansidei, une petite Marie Mancini bien appétissante et résolue, et Adrien Melin, qui fait un Louis XIV joliment fougueux et séduisant. Un décor idoine de Catherine Bluwal. Des costumes somptueux de Claire Belloc. Une parfaite mise en scène de Christophe Lidon. Le peuple est comblé. Excellent.

Philippe Tesson

Chronique et vidéo France 2 (Jean-Philippe VIAUD)

http://telematin.france2.fr/index-fr.php?page=video&id_article=8756